Devoir de Philosophie

Aristote

Publié le 14/08/2012

Extrait du document

aristote

  • Définition de la vertu morale : " Ainsi donc la vertu est une disposition à agir d’une façon délibérée, consistant en une médiété (juste milieu) relative à nous laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait l’homme prudent. Mais c’est une médiété entre deux vices, l’un par excès et l’autre par défaut ; et, c’est encore une médiété, en ce que certains vices sont au-dessous, et d’autres au-dessus du " ce qu’il faut " dans le domaine des affections aussi bien que des actions, tandis que la vertu, elle, découvre et choisit la position moyenne. C’est pourquoi dans l’ordre de la substance et de la définition exprimant la quiddité, la vertu est une médiété, tandis que dans l’ordre de l’excellence et du parfait, c’est un sommet. "Ethique à Nicomaque ; livre II,6 1107a5. 
  • "  Mais une vie de ce genre sera trop élevé pour la condition humaine : car ce n’est pas en tant qu’homme qu’on vivra de cette façon, mais en tant que quelque élément divin est présent en nous. Et autant cet élément est supérieure au composé humain [âme – corps], autant son activité est elle-même supérieure à celle de l’autre sorte de vertu [vertus éthiques]. Si donc l’intellect est quelque chose de divin pare comparaison avec l’homme, la vie selon l’intellect est également divine comparée à la vie humaine. Il ne faut donc pas écouter ceux qui conseillent à l’homme, parce qu’il est homme, de borner sa pensée aux choses humaines, et , mortel, aux choses mortelles, mais l’homme doit, dans la nature du possible s’immortaliser, et tout faire pour vivre selon la partie la plus noble qui est en lui ; car même si cette partie est petite par sa masse, par sa puissance et sa valeur elle dépasse de beaucoup tout le reste. " Ethique à Nicomaque ; livre X, l177b30 – 1178a. 
  • " Il est donc évident que la cité est du nombre des choses qui sont dans la nature, que l’homme est naturellement un homme politique, destiné à vivre en société, et que celui qui, par sa nature et non par l’effet de quelque circonstance, ne fait partie d’aucune cité, est une créature dégradée ou supérieure à l’homme " Politique (page 4 de la traduction Tricot) ou (page 6 PUF). 
  • " Connaître véritablement, c’est connaître par les causes. " Seconds analytiques 71b-9-10. 
  • " La nature est un principe et une cause de mouvement et de repos pour la chose en laquelle elle réside immédiatement par essence et non par accident. " Physique, II, 1, 192b. 
  • " Quand au contraire nous percevons l’antérieure et le postérieure, alors nous disons qu’il y a le temps; voici en effet ce qu’est le temps : le nombre du mouvement selon l’antérieure- postérieure. " Physique livre IV 219b (traduction Henri Carteron 1926). 
  • " Si donc c’est quelque chose de mû qui meut, il faut s’arrêter et ne pas aller à l’infini… " Physique, VIII, 5, 256 a. 
  • " Vérité et amitié nous sont chères l’une et l’autre, mais c’est pour nous un devoir sacré d’accorder la préférence à la vérité. " Ethique à Nicomaque – Livre I, §4 : " Critique de la théorie platonicienne de l’Idée du Bien. " (1096a15). 
  • " Tous les hommes ont, par nature, le désir de connaître… " Métaphysique, A, 1, 980a21. 
  • " La science nommée philosophie est généralement conçue comme ayant pour objet les premières causes et les principes des êtres. " Métaphysique, A, 1, 981b25. 
  • " Connaître et savoir pour connaître et savoir : tel est le caractère principal de la science du suprême connaissable, car celui qui veut connaître pour connaître choisira de préférence la science parfaite, c'est-à-dire la science du connaissable par excellence. " Métaphysique, A, 2, 982a30. 
  • " La science la plus élevée, et qui est supérieure à toute science subordonnée, est celle qui connaît en vue de quelle fin il faut faire chaque chose. Et cette fin est le bien de chaque être, et d’une manière générale, c’est le souverain Bien dans l’ensemble de la nature. " Métaphysique, A, 2, 982b5. 
  • " Ce fut, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. " […] " Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelque manière se montrer philosophe, car le mythe est composé de merveilleux). " […] " Ainsi donc, ce fut pour échapper à l’ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, il est clair qu’ils poursuivaient la science en vue de connaître et non pour une fin utilitaire. " Métaphysique, A, 2, 982b10-20. 
  • " Quant à dire que les Idées sont des paradigmes et que les autres choses en participent, c’est prononcer des mots vides et faire des métaphores poétiques. " Métaphysique, A, 9, 991a20. 
  • " Et puis, il semblerait impossible que la substance fût séparée de ce dont elle est substance ; comment donc les Idées, qui sont les substances des choses, seraient-elles séparées des choses. " Métaphysique, A, 9, 991b. 
  • " La philosophie des premiers temps, jeune encore et à son début, semble, en effet, bégayer sur toutes choses. " Métaphysique, A, 10, 993a15. 
  • " L’étude de la vérité est, en un sens, difficile, et, en un sens facile. Ce qui le prouve, c’est que nul ne peut atteindre adéquatement la vérité, ni la manquer tout à fait. Chaque philosophe trouve à dire quelque chose sur la nature ; en lui-même, cet apport n’est rien sans doute, ou il est peu de chose, mais l’ensemble de toutes les réflexions produit de féconds résultats. De sorte qu’il en est de la vérité, semble-t-il, comme de ce que dit le proverbe : Qui ne mettrait la flèche dans une porte ? " […] " Il est donc juste de se montrer reconnaissant, non seulement envers ceux dont on partage les doctrines, mais encore avec ceux qui ont proposé des explications superficielles : ils ont, eux aussi, apporté leur contribution est développé notre faculté de penser. " […] " Nous avons hérité certaines opinions de plusieurs philosophes mais les autres philosophes ont été causes de la venue de ceux-là. " Métaphysique, a, 1, 993a30 – 993b15. 
  • " Toutes les difficultés doivent donc être examinées préalablement, pour ces motifs certes, mais aussi parce que chercher, sans poser d’abord le problème, c’est comme si l’on marchait sans savoir où l’on va, c’est s’exposer même à ne pouvoir reconnaître si, à un moment donné, on a trouvé, ou non, ce qu’un cherchait. " Métaphysique, B, 1, 995a30. 
  • " … ; ainsi, il faut s’arrêter. " MétaphysiqueL , 3, 1070a 4.

Liens utiles