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A ce moment, Hermione étouffa un cri.

Publié le 12/04/2014

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A ce moment, Hermione étouffa un cri. Ron et Harry firent volte-face. Rogue se tenait derrière eux. --Bonjour, dit-il d'une voix douce. Ils le regardèrent avec des yeux ronds. --Vous ne devriez pas rester à l'intérieur avec un beau temps pareil, dit-il, et il eut un étrange sourire qui ressemblait à un rictus. --Nous étions... commença Harry sans avoir aucune idée de ce qu'il allait dire. --Vous devriez faire attention, dit Rogue. A vous voir comme ça, tous les trois, on dirait que vous préparez un mauvais coup. Et Gryffondor ne peut pas se permettre de perdre encore des points, n'est-ce pas ? Harry devint écarlate. Ils se tournèrent vers la porte, mais Rogue les arrêta. --Je vous préviens, Potter, dit-il. Si vous recommencez à vous promener la nuit dans les couloirs, je veillerai personnellement à ce que vous soyez renvoyé du collège. Bonne journée. Et il s'en alla en direction de la salle des professeurs. --Voilà ce qu'on va faire, dit Harry aux deux autres lorsqu'ils furent de retour dans le parc. L'un de nous surveillera Rogue. Il faut l'attendre à la sortie de la salle des profs et le suivre. Hermione, c'est toi qui devrais t'en charger. --Pourquoi moi ? --C'est évident, dit Ron. Tu peux faire semblant d'attendre Flitwick. Oh, professeur, ajouta-til en prenant une voix haut perchée, je suis terriblement inquiète, j'ai peur d'avoir mal répondu à la question 14 b... --Ça suffit, coupa Hermione. Elle accepta cependant d'assurer la surveillance de Rogue. --Et nous, on ferait bien de se poster devant le couloir du deuxième étage, dit Harry à Ron. Allez, viens. Mais cette partie du plan ne fonctionna pas. A peine avaient-ils atteint la porte qui séparait Touffu du reste de l'école que le professeur McGonagall apparut à nouveau, et cette fois, elle perdit son calme. --Vous êtes plus difficiles à éviter qu'un mauvais sort ! tonna-t-elle. J'en ai assez de vos balivernes ! Si jamais j'apprends que vous êtes revenus dans ces parages, j'enlève cinquante points de plus à Gryffondor ! Parfaitement, Weasley ! Même si c'est ma propre maison ! Harry et Ron retournèrent dans la salle commune. Quelques instants plus tard, le portrait de la grosse dame pivota et Hermione entra à son tour. --Je suis désolée, Harry, gémit-elle. Rogue est sorti de la salle des profs et m'a demandé ce que je faisais là. Je lui ai dit que j'attendais Flitwick et il est allé le chercher. Quand j'ai pu repartir, je ne savais plus où était Rogue. --Bon, alors, c'est fini, dit Harry. Les deux autres le regardèrent avec inquiétude. Il était pâle et ses yeux flamboyaient. --Ce soir, dit-il, je vais essayer d'aller chercher la Pierre avant lui. --Tu es fou ! s'exclama Ron. --Tu ne peux pas faire ça ! dit Hermione. Après ce que McGonagall et Rogue ont dit ? Tu vas te faire renvoyer ! --Et alors ? explosa Harry. Vous ne comprenez donc pas ? Si Rogue parvient à s'emparer de la Pierre, Voldemort va revenir ! Vous n'avez jamais entendu dire comment c'était quand il a voulu prendre le pouvoir ? S'il y arrive, on ne pourra plus se faire renvoyer tout simplement parce que Poudlard n'existera même plus ! Il va le détruire, ou le transformer en école de magie noire ! Perdre des points n'a plus aucune importance. Tu crois qu'il vous laissera tranquilles, vous et vos familles si Gryffondor gagne la coupe ? Si je me fais prendre avant d'avoir réussi à atteindre la Pierre, je n'aurai plus qu'à retourner chez les Dursley et y attendre que Voldemort vienne me chercher. Ça ne fera que retarder un peu le moment de ma mort, parce que moi, je ne me mettrai jamais du côté des forces obscures ! Cette nuit, je passe par cette trappe et vous ne pourrez pas m'en empêcher ! C'est Voldemort qui a tué mes parents, il ne faut pas l'oublier. --Tu as raison, Harry, dit Hermione d'une petite voix. --Je me servirai de la cape d'invisibilité, dit Harry. C'est une chance que je l'aie récupérée. --Et tu crois qu'elle est assez grande pour nous couvrir tous les trois ? demanda Ron. --Tous... tous les trois ? --Tu ne crois quand même pas qu'on va te laisser y aller tout seul ? --Bien sûr que non, dit sèchement Hermione. Comment veux-tu parvenir jusqu'à la Pierre sans notre aide ? Je ferais bien d'aller voir un peu dans mes bouquins. J'y trouverai sûrement des choses utiles... --Mais si on se fait prendre, vous aussi, vous serez renvoyés, fit remarquer Harry. --Je pourrai peut-être m'arranger, répondit Hermione. Flitwick m'a dit en secret que j'avais cent douze pour cent de bonnes réponses à son examen. Après dîner, ils s'assirent tous les trois à l'écart dans la salle commune. Personne ne les dérangea puisque les autres Gryffondor refusaient toujours d'adresser la parole à Harry.

« —Je suis désolée, Harry, gémit-elle.

Rogue est sorti de la s\ alle des profs et m'a demandé ce que je faisais là.

Je lui ai dit que j'attendais Flitwick et il est a\ llé le chercher.

Quand j'ai pu repartir, je ne savais plus où était Rogue.

—Bon, alors, c'est fini, dit Harry.

Les deux autres le regardèrent avec inquiétude.

Il était pâl\ e et ses yeux flamboyaient.

—Ce soir, dit-il, je vais essayer d'aller chercher la Pierre avant lu\ i.

—Tu es fou ! s'exclama Ron.

—Tu ne peux pas faire ça ! dit Hermione.

Après ce que McGonagal\ l et Rogue ont dit ? Tu vas te faire renvoyer ! —Et alors ? explosa Harry.

Vous ne comprenez donc pas ? Si Rogue parv\ ient à s'emparer de la Pierre, Voldemort va revenir ! Vous n'avez jamais entendu dire commen\ t c'était quand il a voulu prendre le pouvoir ? S'il y arrive, on ne pourra plus se faire ren\ voyer tout simplement parce que Poudlard n'existera même plus ! Il va le détruire, ou le\ transformer en école de magie noire ! Perdre des points n'a plus aucune importance.

Tu crois qu'\ il vous laissera tranquilles, vous et vos familles si Gryffondor gagne la coupe ? Si je m\ e fais prendre avant d'avoir réussi à atteindre la Pierre, je n'aurai plus qu'à reto\ urner chez les Dursley et y attendre que Voldemort vienne me chercher.

Ça ne fera que retarder un\ peu le moment de ma mort, parce que moi, je ne me mettrai jamais du côté des forces ob\ scures ! Cette nuit, je passe par cette trappe et vous ne pourrez pas m'en empêcher ! C'est Voldemo\ rt qui a tué mes parents, il ne faut pas l'oublier.

—Tu as raison, Harry, dit Hermione d'une petite voix.

—Je me servirai de la cape d'invisibilité, dit Harry.

C'est une ch\ ance que je l'aie récupérée.

—Et tu crois qu'elle est assez grande pour nous couvrir tous les troi\ s ? demanda Ron.

—Tous...

tous les trois ? —Tu ne crois quand même pas qu'on va te laisser y aller tout seul \ ? —Bien sûr que non, dit sèchement Hermione.

Comment veux-tu parv\ enir jusqu'à la Pierre sans notre aide ? Je ferais bien d'aller voir un peu dans mes bouquins.

\ J'y trouverai sûrement des choses utiles...

—Mais si on se fait prendre, vous aussi, vous serez renvoyés, fit \ remarquer Harry.

—Je pourrai peut-être m'arranger, répondit Hermione.

Flitwick m\ 'a dit en secret que j'avais cent douze pour cent de bonnes réponses à son examen.

Après dîner, ils s'assirent tous les trois à l'écart dans la\ salle commune.

Personne ne les dérangea puisque les autres Gryffondor refusaient toujours d'adresser\ la parole à Harry.. »

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